dimanche 11 mai 2014

Barbara Pompili, la "bombe" écologique


Voilà une image qui réconcilierait n'importe quel homme normalement constitué avec l'écologie.
Je savais que c'était là, quelque part en moi, tous ces petits détails de la vie quotidienne, qui témoignaient de mon engagement dans cette direction.
Economiser l'eau du robinet, flinguer le blaireau qui vide son cendrier de voiture au feu rouge, botter les miches du pré-puber qui balance négligemment son chewing gum par terre, fermer nos centrales nucléaires obsolètes, tout ça, c'était quelque part, avant le drame.
Malgré tous ces feux allumés au vert, les choses ont commencé à se corser, car je rencontrais 2 freins majeurs à mon épanouissement intellectuel.

Faut-il vraiment être de gauche pour être un citoyen écolo ?
C'est un vrai dilemme pour moi, car on va dire que ce n'est pas ma tasse de thé, de toute façon la politique politicienne en générale me gonfle, et la gauche en particulier encore plus, depuis plus de 2 ans.
Mais, tel un dépressif en phase terminale, seul dans une chambre de Sofitel, avec la corde au cou et le tabouret qui branle, j'en suis à un stade où je n'ose quasiment pas afficher mes convictions immodérées pour préserver la planète, de peur d'être étiqueté gaucho (pas celui qui garde les taureaux, plutôt les boeufs...), comme le serait, par exemple un pauvre "artiste" intermittent du spectacle abandonné...
Ainsi la gauche mi-molle revendiquerait-elle pour seule paternité l'écologie, tels des babas cools transformés au fil du temps en bobos à costard...j'hallucine quand même un peu, quand on sait qu'à gauche de la gauche, entre Vomito et le facteur, il y a encore cette espèce en voie de disparition, les communistes, et le moins que l'on puisse dire les concernant, c'est que l'écologie au quotidien, ça leur en touche une sans faire bouger l'autre...

EELV n'est-il finalement qu'un parti politique comme les autres ?
Querelles de paroisse, batailles intestines, magouilles carriéristes, règlements de compte, chez les verts aussi, tout ça existe. Les égos ont souvent du mal à passer sous les portes. Finalement ça ressemble beaucoup aux autres types de partis, et là pour le coup, ça m'excite beaucoup moins.

Mais revenons à nos moutons, où plutôt notre Bombasse Ecolo (Barbara, si tu lis cette chronique, pardonne-moi). Prononcez bien P O M P I L I, car ce nom, vous risquez de l'entendre plus d'une fois dans les prochains mois, élections européennes oblige.
Moi qui croyais que pour faire de la politique en tant que femme, il fallait être moche (et/où), mal fringuée (et/où), mal foutue et de surcroît insupportable ! (tiens c'est marrant, les critères sont presque les même pour les hommes...). Exit Rachida,bouledogue Français de luxe, Cécile dit "le bulldozer" mannequin chez Tati millésime1970 où encore Najat, icône vivante de la mixité, féministe avertie, médaille d'or de la langue de bois 2013 /2014.
Barbara Pompili, c'est comme dirait Montaigne, une tête bien faite, mais pas que, elle est aussi, bien pleine, posée sur un corps qui, finalement, est en adéquation avec le reste.
Une femme belle, intelligente, qui fait de la politique, cherchez l'intrus ?
Barbara va fêter ses 39 ans début Juin, elle est originaire du Pas de Calais et est députée de la deuxième circonscription de la Somme.
Bon hélas pour nous les gars, son mentor est François de Rugy et la belle n'a d'yeux que pour lui.
En attendant, son charisme inonde les écrans, avec ce tout petit bout de cheveu sur la langue lorsqu'elle s'emballe, je lui donnerais presque mon vote intégral sans confession.
C'est décidé, les gens, je fais mon coming-out, je crois que je suis en train de virer écolo !

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